Le gouvernement kényan devra adopter dans un mois une loi portant réduction de 30% sur leurs coûts énergétiques au profit des industriels, a annoncé le ministre chargé de l’industrialisation, Peter Munya.
« Dans peu de temps, les rabais seront adoptés par le ministère, peut-être dans un mois. Ils réduiront le coût de l’électricité de 30% par rapport au kilowatt actuel », a déclaré à la presse M. Munya.
Selon ce responsable, le Kenya se situait à la traîne par rapport à ses voisins en matière de tarification de l’électricité, assurant que la « réduction substantielle » n’attendait que son adoption par le Cabinet.
« En ce qui concerne le coût de l’électricité dans notre région, le Kenya n’a pas été compétitif en termes de prix », a déploré le ministre, cité mercredi par la presse locale.
Début avril, les médias avaient rapporté que plusieurs entreprises envisageaient de s’installer en Éthiopie, où l’électricité est relativement moins chère.
D’autre part, Kenya n’est pas encore d’accord avec Tullow Oil sur au moins quatre questions épineuses qui devraient permettre à la société pétrolière britannique de revenir sur ses machines de forage à Turkana.
Ces problèmes devraient permettre au pays de sécuriser la décision d’investissement finale (FID) et de reprendre les activités orientées vers la commercialisation de ses champs pétroliers.
Les questions restent en suspens même si la date limite d’avril est dépassée.
Selon Tullow, comme dans de nombreux projets de grande envergure, la société cherche à accélérer la conclusion des principes commerciaux et l’accès à la terre pour le développement en amont et en aval de ses activités.
« La conclusion de ces problèmes avec le gouvernement ce trimestre est un facteur crucial pour la FID », a déclaré Martin Mbogo, patron de Tullow Oil Kenya, dans un entretien avec « Daily Nation ».
« La joint-venture au Kenya (KJV) et le gouvernement du Kenya continuent à travailler ensemble pour parvenir à la décision d’investissement finale d’ici la fin de 2019, sous réserve de la conclusion d’accords opportuns sur les divers projets requis par le gouvernement kényan. Cependant, le projet est confronté à des négociations prolongées avec le GoK », a ajouté Mbogo.
Le ministère kényan du Pétrole ne prend pas de risques dans les négociations et a engagé des experts pétroliers étrangers pour l’aider dans cette affaire.