Les nouvelles variétés et les investissements publics dans la riziculture ont vu la production augmenter de 51,7% à Mwea, les agriculteurs gagnant 3,5 milliards de shillings, représentant une augmentation de 94,4% par rapport à 2017, selon la dernière étude économique publiée par le Bureau national de la statistique du Kenya.
Les bonnes nouvelles semblent avoir ravivé l’intérêt pour la riziculture, avec une superficie cultivée augmentée de 30 669 hectares loués à l’Office national de l’irrigation par 541 agriculteurs, portant ainsi la superficie cultivée en riziculture à Mwea à 89.960 hectares.
La riziculture nationale kényane a également reçu un coup de pouce grâce aux investissements importants du gouvernement dans des équipements d’irrigation destinés à la revitalisation des rizières d’Ahero et de Kano (Kisumu), de Bura (Tana River) et de Bunyala dans le comté de Busia, dont la superficie totale consacrée à la culture de riz a augmenté de 38,7% à 81 608 hectares enregistrés en 2017, s’établissant à 112 605 hectares.
La dernière étude du Bureau national de la statistique du Kenya indique que contrairement à de nombreux pays où l’urbanisation avalise rapidement des terres agricoles pour le développement immobilier, les rizières rizicoles de Mwea à Kirinyaga ont augmenté de 34,6% par rapport aux 59.291 hectares enregistrés en 2017.