Le sociologue Mehdi Alioua, spécialiste des migrations, dans un article publié dans le journal Le Monde, s’interroge sur l’absence de réaction des chefs d’Etat du continent face aux tragédies en Méditerrannée.
Selon l’auteur, durant ce quart de siècle, au moins 40 000 personnes sont décédées et bien plus encore ont disparu sur les routes migratoires sahariennes et méditerranéennes.
L’auteur cite des pays comme l’Algérie, la Tunisie ou la Libye, les qualifiant de « hub migratoire complètement désinvestis face aux politiques de frontièrisation » imposées par l’Europe.
Devant cette externalisation des contrôles migratoires hors des frontières de l’Europe, l’auteur met la lumière sur le rôle du Roi du Maroc Mohammed VI qui est l’un des rares chefs d’État « à l’approche humaniste » qui s’investit par tous les moyens nécessaires, y compris une étroite coopération avec les pays européens, afin de trouver des réponses au défi migratoire.