Des garde-côtes djiboutiens (GCD) ont été formés par l’armée italienne sur la lutte contre la piraterie maritime.
A l’occasion de la cérémonie de clôture de cette formation, le jeudi, en présence de la ministre italienne de la Défense, Elisabetta Trenta, le ministre djiboutien des Transports, Moussa Mohamed Ahmed, a fait savoir dans une allocution prononcée que le gouvernement djiboutien a investi beaucoup de moyens pour assurer la sécurité et la sûreté du domaine maritime afin de garantir la fluidité du trafic commercial international dans les eaux sous juridiction djiboutienne.
Cette formation a été focalisée sur les interventions lors des prises d’otages à bord de navires.
Djibouti accueille sur son sol des forces militaires de plusieurs grandes puissances étrangères, notamment italiennes. Le pays abrite également le quartier général de la mission européenne de lutte contre la piraterie maritime appelée « Opération Atalante » qui se compose de plusieurs navires en mer, ainsi que d’avions de patrouille maritime basés à Djibouti et aux Seychelles, et d’un détachement armé qui protège les navires du Programme Alimentaire Mondial (PAM) desservant la Somalie.
Selon les chiffres publiés par cette mission européenne, depuis son lancement en 2009, Atalante a permis la capture et la condamnation de près de 130 pirates, alors que plus de 160 attaques de pirates avaient été enregistrées la même année dans cette région avec près de 50 navires de commerce pris en otage.
En 2014, deux attaques de pirates ont été enregistrées seulement et aucun navire capturé depuis par les pirates, selon la même source.
Djibouti et l’Italie ont convenu de rehausser davantage leur coopération militaire, selon le ministère djiboutien des Affaires étrangères.