Le bilan des nouvelles attaques perpétrées lundi soir dans le nord du Mozambique par le groupe islamiste serait d’au moins douze morts.
Un assaut a visé le village de Mbau, dans le district de Mocimbao da Praia, tuant 10 personnes et incendiant plusieurs maisons.
Une autre attaque faisant deux morts a visé le village de Mindumbe, à quelques dizaines de kilomètres plus au sud.
Depuis presque deux ans, les jihadistes ont multiplié leurs agressions contre de nombreux villages de la province du Cabo Delgado, près de la frontière avec la Tanzanie, tuant au moins 300 civils et faisant des dizaines de milliers de déplacés.
Le gouvernement du président Filipe Nyusi a déployé d’importants renforts dans la région, qui abrite d’importantes réserves de gaz sous-marines, et promis d’éradiquer ces islamistes.
Le groupe islamiste connu sous le nom de shabab n’a jamais revendiqué aucune des opérations qui lui sont attribuées. L’Etat islamique (EI) s’est récemment dit responsable de plusieurs attaques survenues au Mozambique mais les experts doutent de la crédibilité du mouvement.
Des élections présidentielles, législatives et provinciales sont prévues le 15 octobre au Mozambique.