Le vote pour des élections générales a débuté mardi sous tension qui pourrait contraindre le parti au pouvoir depuis 1975, affaibli par une crise économique et les conflits armés, à céder une partie de son contrôle sur le pays.
Selon les données actuelles, le chef de l’Etat sortant Filipe Nyusi et son Front de libération du Mozambique (Frelimo) devraient une nouvelle fois l’emporter sur leur rival Ossufo Momade et sa Résistance nationale du Mozambique (Renamo) lors de la présidentielle et des législatives.
Le gouvernement et l’ex-rébellion de la guerre civile (1975-1992), devenue principal parti d’opposition, ont signé en août un accord de paix et de désarmement censé mettre un terme définitif aux affrontements sporadiques entre les deux camps qui avaient repris en 2013.
En vertu de l’accord entre le gouvernement et la Renamo, les 13 millions d’électeurs inscrits doivent élire mardi pour la première fois les gouverneurs provinciaux du pays, jusque-là nommés par le pouvoir.