Le bilan provisoire fait état d’au moins 24 soldats maliens et 17 djihadistes tués lundi dans un attentat terroriste dans l’est du Mali, a indiqué l’armée malienne.
Les forces maliennes et nigériennes menaient une opération conjointe lundi contre les jihadistes quand une patrouille a été attaquée à Tabankort, a indiqué l’armée malienne.
Les forces maliennes « déplorent 24 morts, 29 blessés et des dégâts matériels. Côté ennemi l’on dénombre 17 terroristes tués, une centaine de suspects appréhendés », a-t-elle ajouté.
Les prisonniers sont aux mains des forces nigériennes, a-t-elle dit. Dans un précédent communiqué, l’armée malienne avait indiqué avoir reçu le soutien de la force française antijihadiste Barkhane dans la contre-offensive contre les jihadistes.
L’attaque de lundi intervient après la mort d’une centaine de soldats dans deux attaques jihadistes en un mois cet automne dans les mêmes confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Un soldat de la force Barkhane a été grièvement blessé le 16 novembre au Mali dans une opération qui a causé la mort de cinq jihadistes, a indiqué lundi soir l’Etat-major de l’armée française.
Depuis leur apparition dans le nord du Mali en 2012, les violences jihadistes se sont propagées vers le centre du pays et au Burkina et au Niger voisins, malgré la présence des forces françaises (Barkhane), régionales (force conjointe du G5 Sahel comprenant le Mali, le Burkina, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) ou de l’ONU (Minusma).