Les pays africains ne sont pas pleinement préparés à une éventuelle épidémie de coronavirus (COVID-19), selon un récent rapport de la revue médical « The Lancet ».
Le rapport sur la préparation et la vulnérabilité des pays africains aux importations du virus montre que le Kenya, le Nigéria, l’Éthiopie, le Soudan, le Ghana et la Tanzanie sont mal préparés pour détecter les cas importés de virus.
Le rapport concorde avec des affirmations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) selon lesquelles le niveau de préparation de ces pays africains à évaluer une éventuelle épidémie du COVID-19, ne dépasse pas les 66%.
« Nous avons évalué le risque d’importation de cas de COVID-19 en Afrique en provenance des provinces affectées en Chine, et contextualité ce risque avec la vulnérabilité de chaque pays aux urgences épidémiques et la capacité de répondre. Le risque d’importation a été déterminé par le volume de connexions du trafic aérien en provenance des zones où le virus circule actuellement en Chine », indique le rapport.
Bien que le risque global d’importation en Afrique soit inférieur à celui en Europe (1% contre 11%), le rapport Lancet indique cependant que la gestion et le contrôle des importations de COVID-19 dépendent fortement de la capacité sanitaire de chaque pays.
Selon les études, les trois pays africains qui présentent le plus de risques d’importer le Covid-19 sont l’Egypte, l’Algérie et l’Afrique du Sud. Cependant, selon la même étude, ces trois pays seraient parmi les mieux préparés d’Afrique pour faire face à une urgence sanitaire, notamment grâce à des tests de dépistage.