L’état-major français a annoncé jeudi que la force française Barkhane avait mené une série d’opérations antijihadistes dans le nord du Burkina Faso et tué « plusieurs combattants » jihadistes, appartenant notamment au groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).
« Entre le 2 et le 3 mars, une opération a permis la neutralisation de plusieurs terroristes dans le nord du Burkina Faso, dans la province de l’Oudalan », située dans la région dite des trois frontières (Burkina, Mali, Niger) où Barkhane concentre actuellement ses efforts, souligne l’état-major dans un communiqué.
Cette action « a combiné frappes aériennes et assaut héliporté contre un rassemblement de membres de l’EIGS », groupe désigné ennemi prioritaire par Paris en janvier.
Le 5 mars, « la force Barkhane a conduit une opération aérienne en coordination avec les forces armées partenaires maliennes et burkinabè » contre « un vaste campement terroriste au nord du Burkina Faso », selon le communiqué.
Enfin, le 9 mars, les militaires français ont conduit « une frappe au nord du Burkina Faso », entraînant « la neutralisation de plusieurs combattants terroristes » et la destruction de matériel.
Le nord du Burkina est en proie à de fréquentes attaques perpétrées par divers groupes jihadistes, dont l’EIGS et Ansarul Islam.
« Barkhane et ses partenaires continuent à travers ces actions à accentuer la pression sur ces groupes, les déstructurer, et leur dénier tout sentiment d’impunité dans cette région » transfrontalière, conclut l’état-major.