Les criquets pèlerins de la deuxième vague, 20 fois plus gros que la première, ravageront bientôt les cultures au Kenya et dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est, ont averti des experts de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
« La première génération de criquets se reproduit maintenant, ils ont pondu leurs œufs; ils vont éclore en nymphes et en larves », a déclaré le représentant de la FAO au Kenya,Tobias Takavarasha cité lundi par le journal « Daily Nation ».
« C’est donc le moment de les maîtriser avant qu’ils ne commencent à voler et partant affecter la prochaine saison de plantation », a-t-il averti.
Les scientifiques de la FAO estiment que les essaims en Afrique de l’Est seront 400 fois plus gros d’ici juin si les générations successives ne sont pas éliminées.
La Fao estime que jusqu’à 20,2 millions de personnes vivant en Éthiopie, au Kenya et en Somalie pourraient être affectées par l’insécurité alimentaire due aux essaims, dont le nombre devrait augmenter jusqu’à 400 fois si elles ne sont pas contrôlées.
L’agence a besoin d’environ 16,2 milliards de shillings (environ 160 millions de dollars) pour sa réponse rapide et son action d’anticipation dans les 10 pays jusqu’à présent touchés par l’invasion acridienne.