La communauté internationale a salué un accord de paix signé entre des rivaux politiques dans la région semi-autonome du Jubaland (sud de la Somalie).
« Cet accord constitue un important pas en avant pour résoudre les divisions nées du processus électoral d’août 2019 », a souligné mardi la Mission d’assistance des Nations unies en Somalie (Manusom) dans un communiqué co-signé par 15 pays.
L’accord a été signé le 23 avril au Kenya, qui partage une longue frontière avec le Jubaland, et considère cette région relativement prospère de Somalie, où il a beaucoup de troupes, comme une zone-tampon entre son territoire et les islamistes shebab.
Le président du Jubaland, Ahmed Madobe, a été réélu en août à l’issue d’une élection qui été contestée par la Somalie. Ahmed Madobe, pro-kényan, avait chassé en 2012 avec l’aide de l’armée kényane le groupe islamiste Al shebab.