Le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, a été tué par les forces françaises dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, a annoncé vendredi la ministre française des Armées.
Ce terroriste, responsable de plusieurs groupes jihadistes au sahel, a été tué jeudi à Talhandak, au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit.
« Plusieurs de ses proches collaborateurs » ont également été « neutralisés », a indiqué la ministre, Florence Parly, sur un Tweet.
« Abdelmalek Droukdal, membre du comité directeur d’Al-Qaïda, commandait l’ensemble des groupes qaïdistes d’Afrique du Nord et de la bande sahélienne, dont le JNIM, l’un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel », dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghaly, selon la ministre.
Les Etats-Unis ont précisé avoir fourni des renseignements qui ont aidé à traquer Abdelmalek Droukdal.
« L’US Africa Command a été en mesure d’apporter son aide, avec des renseignements (…) et un soutien pour bloquer la cible », a déclaré à CNN le colonel Chris Karns, porte-parole du commandement de l’armée américaine en Afrique.
La France revendique également vendredi soir la capture d’un « cadre important de l’EIGS », le groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara, rival du GSIM au Sahel et désigné ennemi numéro un par Paris depuis le sommet de Pau (France), en janvier, réunissant le président français Emmanuel Macron et les chefs d’Etat du G5 Sahel (Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad).
« Les opérations contre l’EIGS, l’autre grande menace terroriste dans la région, se poursuivent également. Le 19 mai dernier, les forces armées françaises ont capturé Mohamed el Mrabat, vétéran du djihad au Sahel et cadre important de l’EIGS », a annoncé Mme Parly sur Twitter.