Deux militaires de la force française « Barkhane » basée au Mali, ont été tués et un grièvement blessé samedi matin par une bombe artisanale dans le nord du Mali.
Un communiqué de la présidence française a annoncé « la mort de deux militaires français, le brigadier-chef de première classe S.T. et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé (…) lors d’une opération » dans la région de Tessalit, dans le nord du Mali.
« Le président de la République salue à nouveau le courage et la détermination des militaires français déployés au Sahel, aux côtés de leurs frères d’armes des nombreux pays engagés solidairement dans cette difficile mission », ajoute l’Elysée.
« Les trois membres du véhicule ont été très gravement blessés et immédiatement pris en charge », a précisé peu après l’état-major des armées françaises.
Deux ont succombé à leurs blessures, et « l’état de leur camarade est stable, mais son pronostic vital demeure réservé ».
Selon l’état-major, ce bilan porte à 45 le nombre de soldats français morts au combat dans le cadre des opérations « Serval » (2013) et « Barkhane » (depuis août 2014), qui compte 5.100 militaires.
Les forces antijihadistes engagées au Sahel ont revendiqué la « neutralisation » de plusieurs dizaines de jihadistes, dont l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, en juin.
Par ailleurs, au moins 10 soldats maliens ont été tués et quatre véhicules incendiés dans la nuit de jeudi à vendredi, dans une embuscade dans la région de Guiré (centre), une zone proche de la frontière mauritanienne où sévissent des groupes jihadistes armés, selon des sources sécuritaire et locale.