Les forces du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF) ont tiré samedi des roquettes à travers la frontière sur l’Erythrée voisine.
Les roquettes ont visé l’aéroport de la capitale Asmara, notant que le TPLF a accusé les forces érythréennes de soutenir l’armée fédérales au Tigray.
Le Premier ministre Abiy Ahmed a nié que l’armée fédérale ait été soutenue par les Érythréens, affirmant que son pays est «plus que capable d’atteindre les objectifs de l’opération par lui-même».
L’armée fédérale a déjà pris le contrôle de l’ouest et d’autres parties du Tigray après une opération militaire de dix jours.
Par ailleurs, le cabinet du Premier ministre a appelé la communauté internationale à condamner dans les termes les plus fermes le massacre commis contre des civils innocents à Mykadra par les forces du TPLF.
Dans une déclaration publiée dimanche, le bureau a également exhorté la communauté internationale à soutenir le Gouvernement fédéral dans ses efforts pour traduire en justice les auteurs de ces crimes horribles.
L’Ethiopie a également démenti lundi la participation du gouvernement fédéral à des pourparlers, sous la médiation de l’Ouganda, avec le Front de libération du Peuple du Tigray (TPLF) en conflit armé avec le pouvoir central depuis début novembre.
Sur le terrain, les forces de défense éthiopienne fédérales, appuyées par l’armée de l’air dans la partie Ouest du Tigray, poursuivent leur offensive contre les positions militaires du TPLF.
Aucun bilan n’a été publié sur d’éventuels dégâts lors de cette offensive de l’armée éthiopienne au Tigray où les réseaux téléphoniques et internet ont été coupés. Suite à ces événements, près de 25.000 Ethiopiens ont trouvé refuge au Soudan, selon l’agence officielle soudanaise SUNA.