Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), un organe de l’Union africaine (UA) basé à Johannesburg, en Afrique du Sud, fait l’objet d’une enquête interne, avec à la clé plus d’un million de dollars volatilisés.
Le scandale a été révélé en juillet dernier par des employés du Mécanisme africain, un instrument dépendant de l’UA et coiffé par le sud-africain Edward Maloka.
Ce mécanisme sert d’outil pour l’évaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance.
Dans un document de plusieurs pages, les salariés du MAEP dénoncent la corruption, les intimidations et les renvois arbitraires, et pointent également du doigt le chef de l’État sud-africain, Cyril Ramaphosa qui en est le président en exercice.
Le pouvoir en Afrique du Sud connait plusieurs affaires de scandale et de corruption.
Le secrétaire général du parti de l’ANC (parti au pouvoir), M. Ace Magashule fait face à de nombreuses accusations de corruption, de fraude et de blanchiment d’argent.
La Commission d’enquête sur la corruption qui a eu lieu sous le mandat de l’ex-président Jacob Zuma a rejeté la demande de récusation du président de la Commission, Raymond Zondo, soumise la semaine dernière en raison de sa relation présumée avec M. Zuma.
La demande de récusation a été fermement rejetée par la Commission, ce qui a également permis de rappeler à M. Zuma qu’il n’avait pas répondu à plusieurs demandes formulées par le panel de magistrats relevant de la commission depuis 2019.
Par ailleurs, concernant le fléau de la corruption au sein de la police, plus 118.000 dossiers de corruption intentés contre des éléments du Service de police sud-africain (SAPS) sont toujours en suspens.