Le président Cyril Ramaphosa, qui assure également la présidence de l’ANC depuis 2017, a déploré que cette formation politique apparaissait de plus en plus comme une «organisation en guerre avec elle-même».
Ramaphosa a souligné lors d’une réunion virtuelle du Comité exécutif national de l’ANC, que l’unité restait insaisissable pour l’ANC, les divisions étant de plus en plus prononcées au sein de la direction du parti, selon le média Eyewitness News.
Abordant la question de la corruption, Ramaphosa a insisté également que les membres du parti ne devaient pas fermer les yeux lorsque leurs propres camarades sapaient les idéaux de l’ANC, notant que «l’unité ne consiste pas à accommoder ou de tolérer la corruption, les actes répréhensibles ou la mauvaise discipline».
Lors de la réunion du comité exécutif national de l’ANC, des sources à l’intérieur du parti ont affirmé que la raison derrière le retour de l’ancien président, Thabo Mbeki, est d’éviter que le parti ne se désintègre si le secrétaire général de l’ANC, Ace Magashule, accusé de corruption, était contraint de démissionner.
La faction Magashule se préparait en effet à appeler à une conférence anticipée s’il était renvoyé, précisant que dans ce cas, les six premiers dirigeants du parti seront éliminés.