Afrique du Sud : affaire de corruption de Ace Magashule

Le secrétaire général du parti du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), Ace Magashule, ne compte pas quitter ses fonctions, même si la Commission d’intégrité du parti lui a recommandé de démissionner immédiatement, en attendant l’issue de son affaire de corruption devant la justice.

Citant le porte-parole de l’ANC, Pule Mabe, Magashule devrait garder ses responsabilité au sein du parti jusqu’à ce que la plus haute instance décisionnelle de l’ANC, le Comité exécutif national (NEC), se réunisse l’année prochaine pour adopter ou rejeter le rapport de la commission.

Le NEC est maintenant confronté à la tâche délicate de décider du sort de Magashule avant qu’il comparaisse pour la deuxième fois devant le tribunal en février 2021.

Pour sa part, la presse sur le bras de fer qui oppose l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, et la Commission judiciaire d’enquête sur la corruption, présidée par le juge, Raymond Zondo.

M.Zuma, qui a appelé les membres de l’ANC à ne pas coopérer avec la Commission, a refusé de déposer ses déclarations sous serment, exigées par la Cour constitutionnelle du pays à la demande urgente de la Commission d’enquête.

Par l’intermédiaire de son avocat, M. Zuma a écrit au greffier par intérim de la Cour constitutionnelle, Dunisani Mathiba, pour l’informer de sa décision de ne pas participer à la procédure.