Pour l’Algérie, le soutien de la société civile algérienne à la cause du Hirak est devenu un véritable atout.
Les différents acteurs de ces marches pacifiques anti-régime militaire, qui mobilisent des centaines de milliers d’Algériens chaque semaine dans les rues, cherchent des moyens pour renforcer la cohésion et la coopération citoyenne du pays pour la liberté et le développement sociétal.
Tous les Algériens à travers le monde manifestent afin d’apporter un appui à leurs concitoyens opprimés, qui luttent depuis des décennies contre le despotisme de la junte militaire, conduite par le chef d’état-major de l’armée, le général Said Chengriha.
Le slogan des algériens est clair et net : «Nous voulons un État civil et non militaire».
Mais le régime algérien, avec une manne en pétrodollars drastiquement réduite, recourt comme par le passé, à des pratiques immorales et inhumaines en emprisonnant les manifestants de la liberté d’opinion et en émettant des mandats d’arrêts internationaux contre des activistes établis à l’étranger, des influenceurs et des dirigeants politiques et syndicalistes , accusés à tort de « terrorisme ».
Parmi les nombreuses personnes visées figurent Mohamed Larbi Zeitout, un ancien diplomate résidant au Royaume-Uni, Amir Boukhors, blogueur connu sous le nom d' »Amir Dz », Hichem Aboud, un journaliste…