L’armée nigérienne a tué trois jihadistes le mardi lors d’une attaque du groupe jihadiste Boko Haram.
Les assaillants menaient l’attaque à Bosso, une ville du Sud-Est du Niger sur les rives du Lac Tchad, selon l’armée.
Mardi « aux environs de 18h40 locales (17h40 GMT), les éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont (…) repoussé une nouvelle attaque de Boko Haram à Bosso », a indiqué dans un communiqué publié sur Facebook la Force multinationale mixte (FMM, qui associe Nigeria, Tchad, Cameroun et Niger).
« Côté ennemi: trois assaillants neutralisés, un véhicule détruit », a-t-elle précisé dans ce texte diffusé depuis Diffa, capitale régionale du Sud-Est nigérien. « Aucune victime » n’a été enregistrée parmi les militaires, selon la même source. Une mitrailleuse de 12,7 mm et trois fusils d’assaut Kalachnikov appartenant aux assaillants ont été également saisis.
« Le restant de l’ennemi mis en déroute s’est échappé à bord de quatre véhicules (…) en direction des îles du Lac Tchad » et « le ratissage se poursuit avec nos forces terrestres et aériennes », indique le communiqué.
Cette attaque survient au moment où le gouvernement du Niger a annoncé de vouloir accélérer la réhabilitation de la Région de Diffa, en proie au terrorisme armé depuis 2015. C’est dans ce sens que le Président de la République Mohamed Bazoum a rencontré, mardi 22 juin à Niamey les Ambassadeurs et chefs des missions des organisations internationales accrédités au Niger, selon l’agence de presse nigérienne.
Cette rencontre de Niamey intervient 48 après le début entamé par les autorités de la Région de Diffa des opérations de retour des réfugiés et déplacés de la Région vers leurs localités respectives.
La situation sécuritaire et humanitaire dans cette région, située à l’extrême Sud-Est du Niger, à plus de 1300 km de Niamey, rappelle-t-on, est marquée par une détérioration entretenue depuis 2015, plongeant les communautés dans une phase d’incertitude sans précédent.