Selon le président sud africain, Cyril Ramaphosa, devant la Commission judiciaire d’enquête sur la corruption, les institutions de l’Etat en Afrique du Sud ont été affaiblies par la corruption qui a régné durant les deux mandats de l’ex-président Jacob Zuma.
Le phénomène de «la capture de l’Etat», qui renvoie à la corruption généralisée qui avait gangrené le pays durant la dernière décennie, a eu un «effet toxique» sur les structures de l’Etat, précise M. Ramaphosa.
Il signale également que le président a noté que cette situation a nui à la confiance des citoyens dans l’Etat de droit et les institutions chargées de l’application de la loi, soulignant que la reconstruction des structures de l’Etat nécessitera un certain temps.