Ethiopie: l’escalade militaire continue

Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a annoncé que les Nations Unies ont décidé, mardi, de réduire leur effectif déployé et d’évacuer les familles de son personnel international, par mesure de prudence en Ethiopie, au vu de la situation sécuritaire dans ce pays.

Plusieurs pays dont les Etats-Unis d’Amérique, la France et le Royaume-Uni, ont appelé leurs ressortissants à quitter dans les plus brefs délais  l’Ethiopie pour fuir les combats qui se déroulent dans le nord du pays au niveau des zones des Etats régionaux d’Afar et d’Amhara, à moins de 200 km de la capitale Addis-Abeba.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé qu’il se rendrait en personne sur la ligne de front pour diriger la défense de la capitale.

Malgré les appels des instances internationales et des pays africains à un cessez-le-feu, afin de trouver une solution pacifique à travers le dialogue, les opérations militaires continuent de s’intensifier dans toute la région.

Depuis novembre 2020, l’Etat régional du Tigray est en conflit de guerre avec l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les dissidents du TPLF (Front de libération du peuple du Tigray).