Les réserves internationales de l’Angola s’élèvent à près de 10 milliards de dollars et peuvent couvrir une période de 11 mois d’importations de biens et services, a annoncé la Banque centrale angolaise.
Ce chiffre représente une hausse de plus d’un milliard de dollars par rapport à l’année précédente, avec 8,7 milliards de dollars de réserves internationales enregistrées fin décembre 2020, a souligné l’institution dans un rapport sur l’évolution des réserves internationales du pays.
Elle a par ailleurs souligné que les réserves internationales brutes (RIB) étaient jusqu’au 30 décembre 2021 de 15,4 milliards de dollars, alors qu’en 2020, elles ont clôturé l’année à 14,8 milliards de dollars.
L’exigence de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en termes de réserves internationales est de six mois d’importations, les indicateurs de l’Angola étant supérieurs à la moyenne fixée pour la région. Afrique du Sud.
Les petites et moyennes entreprises (PME), qui constituent l’épine dorsale de l’économie sud-africaine, continuent de s’affaiblir en raison de l’impact de la crise sanitaire de la Covid-19, a indiqué l’économiste sud-africain, Seraj Toefy.
«Les taux de chômage records et la disparition de 42,7% des PME en Afrique du Sud constituent un signal clair que l’épine dorsale de l’économie de notre pays s’affaiblit», a déclaré M. Toefy, professeur à l’Université de Stellenbosch (Le Cap).
Il a de même souligné que les «PME dans le monde sont considérées comme le moteur de la création d’emplois, mais en Afrique du Sud cette catégorie souffre de grandes difficultés, avec un taux d’échec très élevé».
«Ceci signifie que nous sommes encore loin de l’objectif du Plan de développement national (NDP) visant à créer jusqu’à 10 millions de nouveaux emplois d’ici à 2030 grâce aux PME», a-t-il poursuivi.