Le Général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP), a présidé, lundi à Alger, l’ouverture des travaux du colloque national sur l’eau.
C’est l’Institut des hautes études de sécurité nationale qui a organisé, ce colloque, lundi 16 mai 2022 au Cercle national de l’Armée à Béni-Messous.
« Dans l’optique de partager des analyses objectives et de dégager des solutions pratiques permettant de faire face aux menaces sécuritaires engendrées par les conflits sur les ressources en eau en Afrique: L’eau au cœur des conflits internationaux : le cas de l’Afrique », souligne le communiqué du MDN.
L’ouverture des travaux de ce colloque a été présidée par le Général de Corps d’Armée Saïd Chengriha, en présence de membres du gouvernement, du conseiller auprès du Président de la République, chargé des affaires liées à la défense et la sécurité, du directeur général de l’institut national d’études de la stratégie globale, ainsi que d’officiers généraux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major de l’ANP.
Le Chef d’Etat-major de l’ANP a prononcé une allocution d’ouverture à travers laquelle il a mis l’accent sur « l’importance des ressources en eau, au regard de son lien fonctionnel avec le développement économique, la santé publique et la sécurité alimentaire, tout en invitant les institutions de l’Etat à formuler des réflexions en la matière, visant à répondre aux exigences multidimensionnelles de la sécurité nationale ».
L’Algérie est confrontée depuis des années à une pénurie d’eau par la mauvaise gestion stratégique des pouvoirs successifs.
« C’est là qu’intervient le rôle des institutions scientifiques et de recherche de l’Armée Nationale Populaire et des autres institutions de l’Etat, à travers l’organisation de telles activités scientifiques, qui devraient déboucher sur l’élaboration de réflexions et d’idées, à même de répondre aux exigences de la sécurité nationale, dans toutes ses dimensions militaire, économique, sanitaire, sociétale et environnementale », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le directeur général de la sécurité intérieure a mis l’accent sur « la nécessité de mettre en place des mécanismes scientifiques et fonctionnels afin d’assurer notre sécurité hydrique dans la mesure où elle constitue l’une des dimensions vitales de notre sécurité nationale ».
L’Algérie traverse aujourd’hui l’une des plus graves crises de son histoire au plan politique, économique et sociétal.