Maroc-Burundi: Signature de deux nouveaux accords de coopération qui renforcent l’axe Gitega-Rabat

En visite officielle du 16 au 21 octobre au Maroc, le ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro a paraphé mercredi à Rabat, au nom de son pays, deux accords de coopération avec le royaume du Maroc.

Ces accords entrent dans le cadre de la «redynamisation des relations bilatérales» entre les deux pays, et portent sur la «création de la Commission mixte de coopération» et «la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux», selon un communiqué conjoint.

Les deux parties se sont également engagées à mettre en place «une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines».

Le ministre burundais des Affaires étrangères a, par la même occasion, annoncé «l’appui ferme et sans équivoque» du Burundi à la candidature du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029. 

Dans le communiqué conjoint publié à l’issue de son entretien avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le Chef de la diplomatie burundaise a par ailleurs, réaffirmé le soutien de son pays au principe de l’intégrité territoriale du Maroc, tout en considérant le plan d’autonomie comme « la base pour parvenir à une solution durable, pragmatique et réaliste » au différend autour du Sahara marocain.

«M. Shingiro a réaffirmé l’attachement de la République du Burundi au principe de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc », indique le communiqué ajoutant que «la République du Burundi considère l’initiative d’autonomie, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil du sécurité de l’ONU, comme la base pour parvenir à une solution durable, pragmatique et réaliste basée sur le compromis ».

Les deux pays ont enfin convenu de «soutenir mutuellement» leurs candidatures respectives «au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux».