Selon un nouveau bilan, au moins 130 personnes ont trouvé la mort suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi dans plusieurs quartiers périphériques de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).
Les pertes en vies humaines et les importants dégâts causés par les pires inondations qui ont frappé la République démocratique du Congo (RDC) depuis 2019 attristent profondément le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré mercredi son porte-parole.
« Le secrétaire général présente ses condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au gouvernement et au peuple de la RDC », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole principal de M. Guterres.
« Il souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées », a poursuivi M. Dujarric. Les inondations ont détruit des maisons et des terres agricoles, des écoles et d’autres infrastructures publiques dans la capitale, Kinshasa, et dans certaines provinces, a souligné M. Dujarric dans un communiqué.
« Nos collègues humanitaires nous disent que, selon les chiffres du gouvernement, plus de 140 personnes ont perdu la vie et plus de 38.000 familles ont été touchées », a indiqué le porte-parole aux journalistes lors d’un point de presse régulier.
« Les autorités signalent également que plus de 280 maisons ont été détruites », a-t-il ajouté. Un tronçon de la principale route reliant Kinshasa à la province voisine du Kongo Central, qui constitue une importante voie d’approvisionnement en produits alimentaires, s’est effondré, ce qui fait craindre une hausse des prix des denrées alimentaires, a-t-il précisé.
Les autorités urbaines ont également fait mention d’environ 64 nouvelles têtes d’érosion.