Depuis le départ de la force spéciale militaire française Barkhane de certains pays en Afrique, le Sahel est de plus en plus confronté aux groupes terroristes, dont les attaques toujours plus meurtrières ont de nouveau repris.
Les spécialistes se rendent compte que Barkhane, malgré la présence de certaines unités, allemandes ou autres, était un rempart contre les menaces directes ou indirectes des organisations jihadistes armées, qui ont fait jusqu’à présent des milliers de morts et provoqué le déplacement de dizaines de milliers de civils.
Le vide laissé par la force française est occupé par d’autres forces étrangères étatiques qui utilisent des mercenaires tous azimuts. Le Hezbollah libanais ainsi que les milices iraniennes, ont actuellement le champ libre pour mener des actions subversives dans toute la région et même dans le Lac Tchad situé à la frontière entre le Niger, le Nigéria, le Cameroun et le Tchad.
La multiplication des coups d’État et les activités de déstabilisation dans plusieurs pays de cette zone ne sont pas étrangères à cette intrusion de mercenaires. Tout autant que la tête de pont établie par le Hezbollah, sous encadrement iranien, dans les camps du groupe polisario à Tindouf et dans les différentes organisations terroristes jihadistes au Sahel.
Pour ces spécialistes, il est désormais évident que les connexions entre les groupes terroristes et les mercenaires, avec le plein consentement des pays tiers, un point culminant, ne constituent plus seulement une menace directe à la stabilité de la région en Afrique, mais mettent en péril la sécurité de l’Europe par les différents réseaux criminels, devenus experts dans le transfrontalier.