L’Armée soudanais dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, a démenti toute implication dans des frappes aériennes à Khartoum ayant fait ce dimanche 10 septembre, au moins 46 morts et des dizaines blessées.
Depuis le 15 avril, la guerre pour le pouvoir au Soudan entre l’Armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo a fait au moins 7.500 morts et près de cinq millions de déplacés et de réfugiés, selon une ONG.
Au moins 46 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dimanche dans des frappes aériennes à Khartoum, l’un des raids les plus meurtriers sur la capitale du Soudan, ravagé par la guerre depuis près de cinq mois.
«Ce matin, la milice terroriste de Burhane a mené des frappes aériennes contre des civils dans le sud de Khartoum», a indiqué un communiqué des FSR sur X.
L’Armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, la seule à posséder des avions de combat dans ce conflit, a démenti toute implication dans ces raids, après des accusations en ce sens de ses rivaux.
Dans un communiqué relayé par l’agence de presse officielle Suna, l’Armée du général Burhane a démenti être à l’origine «de frappes aériennes visant les civils» à Qouro et a rejeté «les fausses accusations des rebelles (FSR)».
Par ailleurs, pas moins de 498 enfants «et probablement des centaines d’autres encore» sont morts de faim en cinq mois de guerre au Soudan, a rapporté fin août l’ONG ‘Save the Children’. La situation pourrait empirer car ‘Save the Children’, étant incapable d’opérer au milieu des combats, a dû cesser de s’occuper de «31.000 enfants souffrant de malnutrition».