Les autorités algériennes sont prêtes à construire deux ou trois hôpitaux de campagne dans la bande de Gaza, d’après le président algérien Abdelmadjid Tebboune, pour ceux qui ont souffert du génocide commis par ‘’l’entité sioniste’’, lors de sa visite du stand de l’armée à la Foire internationale.
Cette démarche tactique avec l’Iran, le Hezbollah libanais et le Hamas, soulève des questions complexes, notamment en ce qui concerne l’exploitation politique de la solidarité avec les palestiniens et les risques d’alimenter des sentiments antisémites, selon les observateurs occidentaux.
Le président Tebboune et le pouvoir militaire du général Saïd Chengriha essayent d’exploiter cette cause pour renforcer leur popularité et détourner l’attention des problèmes internes. En jouant sur les émotions et les sentiments de solidarité avec Gaza, ils cherchent à mobiliser les électeurs et à consolider leur base électorale.
Les dirigeants algériens et les médias ont une responsabilité cruciale dans la manière dont ils présentent et encadrent cette aide humanitaire. Ils doivent veiller à distinguer clairement entre la critique légitime des actions de l’Etat d’Israël et les discours antisémitismes. Une rhétorique responsable et mesurée est essentielle pour éviter d’alimenter la haine et les préjugés.
La précarité économique et les défis sociaux auxquels sont confrontés de nombreux algériens nécessitent des réponses concrètes et des politiques efficaces. Une gestion équilibrée des ressources et des priorités est essentielle pour assurer la stabilité et le bien-être de la population.
L’Algérie est actuellement confrontée à la corruption, aux droits de l’homme, à la presse, à l’autonomie de la Kabylie et aux mouvements de libération dans le sud de l’Algérie.