Le général Abdourahamane Tiani, le capitaine Ibrahim Traoré, le colonel Assimi Goïta, ont officialisé l’alliance de leurs pays au sein d’une « confédération » lors de leur premier sommet tenu samedi à Niamey, marquant ainsi leur rupture avec la CEDEAO, le bloc ouest-africain.
Ces chefs d’Etat ont annoncé dans le communiqué final du sommet, qu’ils avaient franchi une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée. Ils ont adopté le traité instituant la Confédération des Etats du Sahel (CES), regroupant les trois payés.
Ces trois pays, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, avaient déclaré leur départ de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en janvier, qualifiant l’organisation d’instrumentalisée par la France.
Selon la même source, la CES est le seul regroupement sous-régional efficace dans la lutte contre le terrorisme, contrairement à la CEDEAO accusée de manquer d’implication dans cette lutte.