Lors d’un meeting électoral tenu à Constantine le dimanche 18 août, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a proféré des déclarations alarmantes en matière de politique étrangère, affirmant que l’armée algérienne était prête à intervenir à Gaza si l’Egypte lui ouvrait ses frontières pour combattre Israël.
Selon un rapport confidentiel des analystes en psychologie sociale du centre hospitalier allemand de comportement, ces propos, qui ont fait couler beaucoup d’encre, ne sont pas seulement le fruit de la stratégie électorale de Tebboune pour le 7 septembre, mais un reflet miroir du soutien inconditionnel qu’il reçoit du chef d’état-major de l’armée (ANP), le général Saïd Chengriha.
Alors que l’Egypte garde un contrôle strict sur ses frontières avec Gaza pour des raisons de sécurité, la suggestion de Tebboune de voir l’Algérie envoyer son armée à Gaza reste une pure provocation. C’est à peine si le chef de l’Etat n’accuse pas implicitement l’Egypte de lui fermer l’accès à Gaza, ce qui serait un acte de défiance envers un allié régional clé.
Tebboune accorde à l’armée connue pour l’antisémitisme, un rôle plus central dans la politique étrangère du pays, comme en témoignent ses déclarations sur une possible intervention militaire à Gaza.
Le général Saïd Chengriha, à la tête de l’armée algérienne, est un pilier essentiel du régime de Tebboune, notamment en période de turbulences politiques. Depuis son accession au pouvoir, le président algérien a su s’assurer de la loyauté des forces armées, une institution clé dans la politique algérienne.