L’enlèvement d’un Espagnol dans le sud de l’Algérie par des membres d’un groupe jihadiste est le deuxième enlèvement d’un Occidental en à peine une semaine dans cette région.
Le ministère des Affaires étrangères a confirmé, jeudi, l’enlèvement d’un citoyen espagnol en Afrique du Nord et a indiqué que « le gouvernement travaille activement pour clarifier les faits et lui porter secours ».
« Diverses sources fiables confirment qu’un citoyen espagnol est actuellement retenu contre son gré en Afrique du Nord », a précisé le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un communiqué.
Bien que les sources algériennes aient d’abord affirmé que la personne enlevée était une femme, il a finalement été confirmé qu’il s’agit d’un homme, capturé par des membres de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dans le sud du pays et transféré au Mali, où il est retenu en otage.
Selon le quotidien El País, il s’agit d’un citoyen espagnol d’une soixantaine d’années, capturé dans le sud de l’Algérie par le groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS), qui a ensuite été transféré au Mali voisin.
En octobre 2011, les coopérants espagnols Ainhoa Fernández et Enric Gonyalons, ainsi que l’Italienne Rosella Urru, ont été enlevés par des hommes armés dans les camps des prisonniers sahraouis de Tindouf en Algérie, alors sous le contrôle du groupe terroriste Polisario. Ils ont ensuite été transférés au Mali, où ils ont été libérés en juillet 2012 après 271 jours de captivité.
Le ministère des Affaires étrangères informe que la menace terroriste, la présence de groupes criminels et le risque d’enlèvements sont des réalités dans la région du sud et déconseille les déplacements dans cette zone.