Dans un contexte diplomatique complexe avec l’Algérie, la France a pris une décision qui a surpris plus d’un : délivrer des visas pour les récitateurs du Coran en provenance d’Algérie, en raison de l’importance du mois sacré de Ramadan pour les musulmans.
En signe de respect envers la culture religieuse, la France a décidé de faciliter l’entrée de personnalités religieuses, malgré le refus catégorique du régime algérien de rapatrier ses délinquants et criminels.
Selon une publication d’Éric Ciotti sur X, « Pendant que Boualem Sansal meurt à petit feu dans les geôles du régime algérien, et que cet État-voyou refuse de récupérer ses délinquants et criminels, le gouvernement français accorde des visas pour les « récitateurs algériens du Coran » à l’occasion du Ramadan. On croit rêver. Qu’attend Bruno Retailleau pour agir ou démissionner ? ».
La question de la sécurité liée à l’accueil de récitateurs ou d’imams étrangers, notamment en provenance de pays comme l’Algérie, suscite des débats dans plusieurs pays européens, y compris la France.
Bien que la majorité des imams et récitateurs viennent pour des raisons religieuses et culturelles, certains observateurs soulignent leur influence potentielle sur la société, en particulier en ce qui concerne la radicalisation et la sécurité nationale.
L’une des préoccupations majeures des analystes réside dans le risque de radicalisation de certaines figures religieuses étrangères, y compris des imams ou prédicateurs qui pourraient utiliser leur plateforme pour propager des idéologies extrémistes.
Bien que la grande majorité des imams soient respectueux des principes de modération et de paix prônés par l’islam, des éléments plus radicaux, voire liés à des mouvements salafistes ou jihadistes, ont pu infiltrer certaines mosquées financées par le régime en Algérie.
Cela soulève des inquiétudes quant à l’influence de certains récitateurs ou imams sur des communautés vulnérables, notamment dans des quartiers où les tensions sociales et économiques sont déjà élevées.
Des exemples d’individus ayant prêché des messages extrémistes à travers des prêches ou événements religieux sont fréquents, ce qui conduit certains observateurs à se demander si l’entrée en France de certains imams d’Algérie pourrait aggraver ce phénomène.
Parallèlement, la France mène des efforts pour mieux former ses propres imams, en favorisant des figures locales qui connaissent mieux les réalités sociétales et culturelles françaises et qui sont alignées sur les valeurs de la République.