L’antisémitisme et les relations complexes du régime algérien sont des sujets régulièrement analysés sur la scène internationale. Ces dernières années, l’Algérie a non seulement renforcé ses positions contre Israël, mais elle a également tissé des liens avec des groupes et des Etats aux idéologies radicales, notamment en lien avec la question israélo-palestinienne.
L’Algérie et Israël : Une position résolument hostile envers Israël
Le régime algérien, qui a une longue tradition d’opposition à Israël depuis la guerre de libération contre la France, a toujours adopté une position ferme contre l’Etat hébreu.
Récemment, les discours et actions du gouvernement algérien ont accentué cette posture, notamment par des déclarations menaçant Israël et appelant à la solidarité avec Gaza. Ces prises de position vont au-delà de la simple diplomatie : elles s’inscrivent dans une volonté de se placer en tant que leader de la lutte contre Israël au sein du monde arabe, musulman et à l’ONU.
Menaces de guerre et politique des frontières
L’une des déclarations les plus provocatrices de l’Algérie a été son appel à l’Egypte pour ouvrir ses frontières à l’armée algérienne afin de combattre Israël. Cette position reflète une idéologie qui pourrait être interprétée comme un soutien à la création d’un front unifié contre Israël. Bien que cette déclaration n’ait pas conduit à des actions concrètes, elle a exacerbé les tensions régionales et mis en lumière la volonté du régime algérien de défendre la question palestinienne par des moyens militaires.
Des liens avec l’Iran, le Hamas, et d’autres groupes extrémistes
L’Algérie entretient également des relations étroites avec l’Iran, souvent considéré par de nombreux analystes comme un acteur majeur du terrorisme et du soutien aux groupes militants au Moyen-Orient. Cette alliance stratégique est fréquemment interprétée comme un moyen pour l’Algérie de renforcer son influence dans la région, tout en s’alignant avec les pays opposés à la pérennité de l’ordre établi.
Le régime algérien a également maintenu des liens financiers, matériels et militaires avec des organisations islamistes comme le Hamas, implanté dans la bande de Gaza, ainsi que d’autres groupes tels que le Hezbollah libanais et les Hachd al-Chaabi irakiens, qui sont considérés comme des organisations terroristes par de nombreux pays occidentaux.
Ces alliances mettent en lumière une orientation doctrinale fondée sur l’opposition à Israël, aux Etats-Unis, et à leurs alliés régionaux.
L’Algérie et le soutien aux Houthis au Yémen
L’Algérie a également apporté son soutien aux Houthis au Yémen, un groupe militant chiite soutenu par l’Iran dans sa guerre contre la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite.
Bien que l’Algérie ait officiellement adopté une position de neutralité dans ce conflit, certains rapports suggèrent que l’Etat algérien a apporté une forme de soutien indirect aux Houthis, en ligne avec son soutien aux régimes et groupes anti-occidentaux et anti-israéliens.
Une politique étrangère controversée
Selon les analystes, l’actuel pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune et du chef des armées, le général Saïd Chengriha, s’impliquent de manière ambiguë dans les relations internationales en entretenant des liens avec des groupes et des gouvernements radicaux.
La politique étrangère de ce duo se distingue par un fort sentiment anti-israélien et un désir de soutenir des mouvements ou des régimes qui défient l’ordre mondial, ce qui accentue les tensions régionales et internationales.