Six touristes russes, dont deux mineurs, ont perdu la vie jeudi dans le naufrage d’un sous-marin qui transportait une trentaine de passagers au large de la station balnéaire de Hurghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge.
Le gouverneur de la région, Amr Hanafi, a déclaré dans un communiqué que « 39 touristes étrangers ont été secourus et six autres sont décédés ». Il a ajouté que « personne n’est porté disparu », précisant que toutes les victimes étaient des ressortissants russes.
Le Consulat général de Russie à Hurghada a confirmé que deux des victimes étaient des mineurs. Il a également précisé que sept citoyens russes, dont cinq mineurs, étaient toujours hospitalisés, mais leur état n’était pas jugé préoccupant.
Le sous-marin transportait au total 45 touristes russes, dont des mineurs, partis pour une excursion sous-marine afin d’observer les récifs coralliens. Le navire a fait naufrage à environ un kilomètre du rivage vers 10h00 heure locale (08h00 GMT). Parmi les passagers se trouvaient également des touristes d’autres nationalités, notamment des Indiens, des Norvégiens et des Suédois, ainsi que cinq membres d’équipage égyptiens.
Le sous-marin, propriété de Sindbad Submarines, était conçu pour accueillir jusqu’à 44 passagers et plonger à une profondeur maximale de 25 mètres. Le Consulat a indiqué que la plupart des passagers ont été secourus et transférés soit à leurs hôtels, soit à l’hôpital de Hurghada.
Une enquête est en cours pour déterminer la cause de l’accident. Le bureau du gouverneur a précisé que le sous-marin était en règle et que son équipage disposait des qualifications nécessaires.
Hurghada, une destination touristique prisée, est située à environ 460 km au sud-est du Caire. La ville accueille chaque année des millions de passagers, notamment grâce à son activité touristique liée aux plongées dans les récifs coralliens de la mer Rouge. Toutefois, la région a connu plusieurs accidents mortels ces dernières années, soulignant les risques liés aux activités maritimes.
Le secteur touristique égyptien, qui représente plus de 10% du PIB du pays, continue de souffrir de ces tragédies, malgré les efforts pour promouvoir la sécurité dans les activités nautiques.