L’Algérie, aux mains de l’appareil sécuritaire, multiplie des tensions diplomatiques sur plusieurs fronts : l’Europe, le Sahel, l’Afrique du nord et les pays arabes du Golfe.
Des observateurs, même au sein du monde diplomatique, vont jusqu’à qualifier les attitudes algériennes de « déraillement institutionnalisé », d’une élite hors-sol tant elles frôlent le domaine de la psychiatrie avec un décalage de la réalité géopolitique actuelle.
1. Une diplomatie de l’agression, symptôme d’une paranoïa d’État
Le pouvoir algérien, dominé par une caste militaro-politique opaque, est guidé par une stratégie maladive du complot international.
Les attaques répétées contre les Émirats arabes unis, accusés tour à tour de déstabiliser l’Algérie, la Libye, le Soudan, d’orchestrer des campagnes médiatiques ou de « soutenir » Israël, s’inscrivent dans un délire de persécution qui dépasse largement les enjeux diplomatiques classiques.
Des figures centrales du régime, issues des services de renseignement ou de l’armée, selon les humeurs, voient dans chaque relation bilatérale entre pays arabes du Golfe et les occidentaux, une menace directe.
Toute initiative régionale qui ne passe pas par Alger est automatiquement diabolisée et accompagnée d’un discours irrationnel.
2. Les Émirats, bouc émissaire d’un régime à bout d’une psychose
Pourquoi cibler les Émirats ? Les EAU incarnent aujourd’hui ce que le régime d’Alger rejette : Un État agile, économiquement ouvert, pragmatique sur le plan diplomatique, et qui assume ses alliances. Cette posture heurte de plein fouet un Etat figé dans une rhétorique des années 1970, où sa souveraineté actuelle se confond avec un trouble institutionnel.
Le pouvoir militaire algérien préfère désigner des ennemis extérieurs, au besoin en les inventant.
Les Émirats arabes unis deviennent alors un épouvantail commode pour entretenir la peur, rallier une opinion publique désabusée, et justifier le maintien d’un appareil sécuritaire hypertrophié.
Le discours officiel, relayé par des médias proches du régime militaire, accuse les Émirats d’ingérences, de manipulations et de collusion avec des puissances hostiles.
3. Une frénésie anti-étrangère tous azimuts
L’Algérie s’est successivement attaquée à la France, à l’Espagne, aux États-Unis avec les Accords d’Abraham, au Maroc, à l’Union européenne, au Burkina Faso, au Niger, au Mali et autres, souvent à coups de discours enflammés, de ruptures diplomatiques et de menaces économiques. Cette politique de la tension permanente évoque moins une ligne stratégique qu’un réflexe de survie d’une hallucination politique.
Les experts observent une militarisation totale de la politique étrangère, où les généraux en poste ou à la retraite, sans véritable formation diplomatique, dictent la ligne à suivre, souvent sur la base d’intuitions ou d’analyses internes déconnectées du réel.
Selon des analystes en psycho-sociologie, la politique du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune, qui dirigent un régime imprévisible, souvent incohérent dans les prises de position, reflète une vision pathologique.