USA : Terrorisme, ambitions nucléaires, l’Iran inquiète le Moyen-Orient et l’Afrique

Téhéran a vivement condamné la décision de Washington de réinstaurer une interdiction d’entrée sur le territoire américain pour les ressortissants de douze pays, dont l’Iran.

L’Iran a mis en lumière son soutien avéré à plusieurs organisations qualifiées de terroristes par la communauté internationale : Hamas, Houthis, Hezbollah libanais au Moyen-Orient, ainsi que des groupes terroristes en Afrique comme le Polisario, Al-Qaïda ou l’Etat islamique, selon les observateurs occidentaux.

Une mesure annoncée par Donald Trump mercredi, qui entrera en vigueur lundi, et présentée comme un effort pour « protéger » les États-Unis. En réaction, Alireza Hashemi-Raja, chargé des affaires des Iraniens de l’étranger, a dénoncé une politique « profondément raciste » et en a profité pour accuser l’Occident de duplicité sur la question du terrorisme et du nucléaire.

« Il s’agit d’un signe clair de la domination d’une mentalité suprémaciste et raciste parmi les décideurs politiques américains », a déclaré samedi Alireza Hashemi-Raja.

D’après les analystes, l’Iran, à travers sa rhétorique officielle et ses alliances avec certains régimes autoritaires et militaires, incarne une hostilité constante envers l’existence même de l’Etat d’Israël, souvent doublée d’un antisémitisme idéologique profondément enraciné.

Le régime iranien ne se limite pas à critiquer les politiques israéliennes. Il rejette ouvertement le droit du peuple juif à disposer d’un Etat, appelant régulièrement à la disparition d’Israël, menaçant ainsi les fondements du droit international et des valeurs universelles de coexistence.