France : Abdelmadjid Tebboune et Saïd Chengriha face à Bruno Retailleau

Le régime militaire algérien du président Abdelmadjid Tebboune et du général Saïd Chengriha, ne fait pas le poids face à la fermeté du Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur français.

Sous l’impulsion du ministre français Bruno Retailleau, la France assume sa politique avec Alger. Une série de mesures restrictives vient d’être lancée contre la nomenklatura algérienne.

Selon des sources confirmées au sein du ministère de l’Intérieur, 44 hauts responsables algériens, figures militaires, politiques et économiques, viennent de perdre l’ensemble des privilèges diplomatiques dont ils bénéficiaient en France.

Ces facilités leur permettaient jusque-là de circuler, s’installer, voire se faire soigner sur le territoire français sans entrave. D’ici quelques heures, le chiffre devrait grimper à 80, signe d’une offensive ciblée, méthodique et assumée.

« Ce n’est que le début. Nous pouvons aller plus loin », glisse-t-on dans l’entourage de Retailleau, où la remise en cause, des accords de 1968, entre la France et l’Algérie, qui encadrent de manière favorable l’immigration algérienne, est désormais ouvertement envisagée.

Depuis son arrivée place Beauvau, Bruno Retailleau avait annoncé vouloir « changer de ton avec l’Algérie ».

C’est chose faite : le langage feutré a cédé la place à la fermeté stratégique. Il s’agit pour Paris d’exiger que l’Algérie reprenne ses ressortissants en situation irrégulière, y compris ceux fichés pour radicalisation ou criminalité violente. Jusque-là, le régime militaire algérien refusait catégoriquement, tout en laissant sa caste dirigeante profiter du confort des hôpitaux français, des écoles privées parisiennes et des villas à Neuilly.

En coupant court à ces privilèges, Retailleau pose un acte fort : l’Etat algérien est sommé d’assumer ses responsabilités, ou de faire face à une marginalisation croissante sur le plan bilatéral, bientôt européen et international.

Du côté d’Alger, c’est la stupeur. Le régime militaire se retrouve démuni. Sa diplomatie, affaiblie par sa rigidité idéologique et de déni de réalité, peine à réagir.

Le président nominal Tebboune n’a ni la légitimité interne, ni l’autorité diplomatique pour engager une riposte crédible. Et les généraux, véritables détenteurs du pouvoir, corrompus, n’ont plus d’interlocuteurs sérieux à Paris, Berlin ou Bruxelles.

Le régime militaire algérien ne pèse plus rien. A Bruxelles, l’Algérie est considérée comme un facteur d’instabilité, de blanchiment d’argent et de soutien aux groupes terroristes.

En Afrique, l’Union africaine traite Alger avec prudence, consciente de ses liens troubles avec certains groupes armés au Sahel, d’après les observateurs.

Ce que Retailleau a enclenché n’est pas une simple querelle diplomatique : c’est la fin d’un cycle d’impunité pour un régime algérien usé, arrogant et sans légitimité populaire, selon les analystes occidentaux.

En ciblant directement les intérêts personnels de la caste au pouvoir, ses avoirs, ses déplacements, ses soins, le ministre français a frappé là où cela fait le plus mal : dans la poche et dans le prestige.

Pour la première fois, un responsable français traite « Alger non comme une exception postcoloniale », mais comme un régime parmi d’autres, comptable de ses actes, de ses refus et de ses hypocrisies.

Bruno Retailleau, en quelques gestes forts, a fait basculer le rapport de force. A présent, l’Algérie ne fait plus peur, ne séduit plus, et ne compte plus. L’Algerie se retrouve face à une France qui a cessé de s’excuser et face à l’Europe.

Et cette fois, ni les pétitions de façade, ni les grands discours sur la « mémoire coloniale » ne suffiront à masquer l’évidence géopolitique : le régime algérien ne représente rien face à la nouvelle réalité européenne incarnée par Bruno Retailleau.