Le Sahara Press Service (SPS), vitrine officielle de propagande du Polisario et relais de la désinformation orchestrée par Alger, annonce de nouvelles frappes contre les forces armées marocaines dans le secteur de Farsia.
Les analystes, dans un rapport confidentiel consulté par nos experts, rappellent que ces déclarations ne sont pas de simples revendications militaires, mais s’inscrivent dans un réseau d’alliances obscures et dangereuses.
Le communiqué de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) du 6 août 2025 et autres, affirme que deux « frappes de précision » ont visé des positions marocaines. Mais derrière la rhétorique belliqueuse et les accusations contre le Maroc, ces annonces font partie d’un schéma plus large, où le régime militaire algérien utilise le Polisario comme outil de guerre par procuration pour maintenir une pression constante sur le Sahara et déstabiliser la région en Afrique.
Des connexions dangereuses avec le terrorisme :
Des rapports de sécurité, dont ceux des analystes des services d’études et de recherches sur le terrorisme et des Centre d’analyse du terrorisme basé en occident, soulignent que des unités du Polisario ont développé des liens opérationnels avec :
– Des groupes armés soutenus par l’Iran, via le Hezbollah, pour des transferts d’armes légères et de drones artisanaux.
– L’ex-régime syrien, notamment entre 2012 et 2017, dans des circuits de trafic d’armes via la Libye post-Kadhafi.
– Des réseaux terroristes au Sahel tels qu’AQMI, le JNIM et des factions dissidentes affiliées à l’Etat islamique, opérant dans le sud algérien et au nord du Mali et au Niger.
Ces alliances de circonstance, souvent motivées par des intérêts logistiques et financiers, placent le Polisario dans un écosystème de groupes extrémistes et de régimes autoritaires, éloigné de toute légitimité politique.
Les camps de Tindouf : un angle mort sécuritaire
Plusieurs rapports du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et de l’Institut international pour les études stratégiques (IISS) alertent sur l’absence de contrôle international effectif dans les camps de Tindouf, en Algérie, où le Polisario exerce un pouvoir total.
Ce vide juridique permet la circulation d’armes, le recrutement de jeunes pour des missions armées et la formation paramilitaire par des instructeurs étrangers.
Un défi à la communauté internationale :
Face à ces éléments, le silence des grandes puissances devient difficilement justifiable. Les États-Unis, les pays arabes, les nations africaines, les pays européens, ne peuvent ignorer que la complaisance à l’égard du Polisario et de son parrain algérien alimente un foyer d’instabilité aux portes de l’Europe, au carrefour du Maghreb et du Sahel.
Selon les experts, s’ils veulent réellement défendre la stabilité régionale, lutter contre le terrorisme et préserver la paix, ces acteurs doivent agir :
En imposant des sanctions ciblées contre les dirigeants du Polisario impliqués dans des trafics et alliances terroristes.
En exigeant un audit international sur les activités dans les camps de Tindouf.
En soutenant une solution politique réaliste et définitive au Sahara.
Le temps de la neutralité est terminé : laisser prospérer ces réseaux, c’est prendre le risque d’un embrasement qui dépasserait largement les frontières du Sahara en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.
