Selon une fuite provenant des services de sécurité, le haut commandement militaire algérien envisagerait d’éliminer Youcef Hamdane, représentant du mouvement islamiste Hamas à Alger.
Ce dernier s’était récemment illustré en saluant publiquement les positions « constantes et courageuses » de l’Algérie, exprimées par le président Abdelmadjid Tebboune, en faveur de la cause palestinienne.
D’après l’information, l’élimination de Hamdane ne serait pas confiée à une unité classique de sécurité intérieure, mais réalisée à l’aide d’un drone armé.
Le choix de ce mode opératoire n’aurait rien de fortuit : il viserait à laisser croire à une opération étrangère (israélienne) sur le sol algérien.
En orchestrant une telle mise en scène, le pouvoir chercherait à détourner l’attention de la population et à rallier l’opinion autour d’un ennemi extérieur commun pour conforter une version d’ingérence étrangère.
L’Algérie traverse actuellement une période de tensions multiples : crise économique, contestations sociales et divisions internes au sein même des appareils de sécurité.
Dans ce contexte, l’élimination spectaculaire d’un responsable du Hamas imputée à Israël ou à un autre pays, permettrait au régime militaire du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune de resserrer les rangs et d’étouffer les débats internes, en imposant un climat d’« union nationale » artificielle.
L’opération, si elle est conduite comme prévu, présenterait un fort potentiel de manipulation et de propagande médiatique.
