Plusieurs sources sécuritaires évoquent la présence de conseillers militaires étrangers dans les camps du Polisario à Tindouf en Algérie et autres bases secrètes militaires algériennes.
Selon ces mêmes sources, il s’agit d’instructeurs liés à des réseaux proches du Hamas et de conseillers iraniens opérant dans la région sahélo-saharienne.
Ces informations, confirmées par des services de renseignement, font écho aux révélations des officiers algériens de relations avec Téhéran, l’accusant d’avoir permis au Hezbollah, au Hamas, de fournir des armes et une assistance militaire au Polisario.
Des experts en sécurité maghrébine estiment que le soutien iranien au Polisario s’inscrit dans une stratégie en Afrique du nord et au Sahel, similaire à l’approche employée au Moyen-Orient avec le Hamas, les Houthis et le Hezbollah.
Ces affirmations, dans plusieurs rapports, nourrissent les inquiétudes d’une coopération tactique entre le Polisario et des acteurs affiliés à l’axe irano-islamiste.
Depuis quelques années, la communauté internationale observe la transformation du Front Polisario, mouvement séparatiste basé dans les camps de Tindouf, en Algérie, en une structure de plus en plus militarisée et idéologiquement radicalisée.
Si le régime militaire algérien continue de présenter le Polisario comme un mouvement de libération, plusieurs sources diplomatiques et sécuritaires considèrent désormais qu’il s’aligne sur les méthodes et les réseaux d’organisations classées terroristes, telles que le Hamas et autres organisations terroristes qui partagent une rhétorique fondée sur les attentats et la violence armés.
Selon des notes confidentielles, L’Iran a cherché à étendre son influence au nord de l’Afrique en soutenant le Polisario à Tindouf comme le Hamas à Gaza, via la fourniture d’armes et de formations militaires par le Hezbollah libanais, le Hamas et les milices des gardiens de la révolution iranienne.
Hamas et Polisario incarnent deux volets d’une même stratégie régionale : celle de la déstabilisation des Etats au profit d’idéologies révolutionnaires appuyées par Téhéran et ses partenaires.
Les analystes occidentaux mettent en garde contre le risque de brouillage entre action politique et dérive terroriste.
On observe une recrudescence d’incidents à la frontière mauritanienne, dans la zone sahélienne au nord du Mali et en Libye, ainsi que l’émergence de cellules dormantes dans les camps de Tindouf avec une hausse des flux financiers suspects transitant par certaines ONG locales.
