Algérie : Le régime algérien, pris à son propre piège avec le groupe terroriste Polisario

Depuis 1975, le régime algérien a fait du soutien financier et militaire au Front Polisario, l’un des piliers de sa politique étrangère et de sa stratégie en Afrique.

Cette alliance instrumentalisée à des fins géopolitiques et surtout interne, semble se retourner contre ses instigateurs, actuellement du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune, selon les analystes occidentaux.

Entre divisions internes dans le nord avec une proclamation de l’indépendance de la Kabylie du président Ferhat Mehenni, l’isolement diplomatique croissant par les pays du Sud et le mécontentement populaire, le régime militaire algérien est désormais prisonnier du piège qu’il a lui-même tendu.

Les Accords d’Abraham, marquant la normalisation entre Israël et plusieurs Etats arabes, ont porté un coup dur à la stratégie diplomatique d’Alger, isolant davantage un régime affaibli par la crise économique et la contestation interne réprimée par les services sécuritaires algériens.

L’entretien des camps de Tindouf en Algérie et surtout de ses dirigeants du Polisario à l’étranger, coûte chaque année à un milliard de dollars au budget algérien. En pleine crise sociale et face à un chômage massif des jeunes, cette dépense devient de plus en plus difficile à justifier.

Pire encore, plusieurs rapports internationaux, ont révélé des détournements massifs de l’aide humanitaire destinée aux sahraouis des camps de Tindouf.

Selon des enquêtes de plusieurs agences de renseignement, la majorité à plus de 80% dans les camps de Tindouf est originaire du Sahara de l’Algérie et des migrants de l’Afrique.

Face à cette situation, le régime algérien se retrouve isolé, prisonnier d’un discours figé qui ne correspond plus à la réalité géopolitique du monde réel.

Les informations provenant du Sahel et du sud algérien font état d’une infiltration croissante de groupes armés issus du Polisario dans les réseaux de trafic et de terrorisme dans le nord du Mali et qui mènent des actions contre l’Africa Corps, un corps militaire de la Russie qui assure en Afrique ses intérêts.

En misant sur le Polisario, le régime algérien s’est enfermé dans une logique d’affrontement stérile qui mine son économie, isole sa diplomatie et alimente son instabilité intérieure, surtout avec l’indépendance qui sera proclamée de la Kabylie du gouvernement du président Ferhat Mehenni.