La crise au Mali, particulièrement dans le Nord du pays, est devenue un enjeu crucial pour la mise en œuvre de stratégies militaires au niveau régional.
Penchés sur la question, plusieurs Etats tentent de faire valoir leur ingénierie dans la résolution de la crise devant les partenaires occidentaux.
Du Burkina Faso à l’Algérie en passant par le Maroc et la Mauritanie, chaque acteur a démontré sa volonté et sa détermination à ramener la paix et, mieux encore, à combattre efficacement le terrorisme afin de faire cesser toute activité y ayant trait.
Après Ouagadougou, Rabat et Nouakchott, c’est au tour d’Alger de recevoir les louanges de l’Occident pour son rôle déterminant dans le retour à la stabilité au Mali et dans ses environs.
En visite officielle de quarante-huit heures, Laurent Fabius, chef de la diplomatie française, n’a pas manqué de souligner que son pays et l’Algérie ont une même vision pour la paix et la sécurité sur le plan régional. « Nous sommes deux pays de paix … attachés au développement de la sous-région et de tout le continent africain », a-t-il déclaré dans un communiqué à la presse. Parlant du terrorisme, il a également mis l’accent sur l’excellence des rapports entre Paris et Alger, en ces termes : « C’est un sujet qui nous concerne tous ».
Autrement dit, l’insécurité, qui prévaut au nord-Mali du fait des activités terroristes, est une question touchant non seulement tous les pays de la région sahélo-saharienne, mais également l’Occident, dans la mesure où elles menacent ses intérêts surtout économiques.
Le Mali est actuellement au cœur des attentions de ses voisins, la logique de la puissance militaire est le point le plus important en vue de régler les différents problèmes qui touchent, en particulier, une partie de son territoire.