Fuyant la misère dans la région de Zinder au Niger, plusieurs centaines de Nigériens réfugiés en Algérie se retrouvent contraints de rebrousser chemin. Des rêves de meilleures conditions de vie se voient interrompre à cause du manque d’opportunités pour un plein épanouissement.
En Algérie, les populations nigériennes ne vivent que dans des maisons d’infortune faites de plastique noir. Elles vivent dans des conditions insupportables, sans hygiène dans des campements où abondent des monticules d’ordures.
Des conditions qui sont pour le moins humaines ont conduit les autorités nigériennes à mettre en place, en collaboration avec leurs homologues algériennes, un programme de rapatriement volontaire. Cette initiative semble peut appréciée par les migrants. Des témoignages rapportés par la presse locale montrent le mécontentement d’une frange de cette population. Toutefois, vivant dans des conditions de vie inhumaines, certains clandestins ont accepté de coopérer avec les initiateurs du programme et sont aujourd’hui sur le chemin du retour.
L’histoire des Nigériens est bien celle de milliers d’autres africains qui, dans la quête de ressources suffisantes pour la survie de leurs familles et de la leur, se retrouvent soit à transiter par le Maroc soit à y rester.La position géographique du Maroc fait de ce pays un passage obligatoire pour ceux qui viennent de l’Afrique subsaharienne pour regagner l’eldorado en Europe.
Pour ces Subsahariens arrêtés aux frontières algérienne ou marocaine, les Nigériens en particulier, sont refoulés dans leur pays, voient leur aventure prendre fin. Sans se décourager, ils tentent de nouveau l’aventure vers d’autres horizons à la recherche d’un emploi qu’ils ne trouvent pas dans leur pays d’origine.