Des responsables ont rapporté la mort de 22 soldats tués jeudi par des miliciens islamistes lors des attaques dont le but était le contrôle de terminaux pétroliers et d’une centrale électrique dans l’est libyen.
Les attaques ont été menées par les islamistes de la coalition Fajr Libya (Aube de la Libye), notamment avec des vedettes. Selon le porte-parole des gardes protégeant les sites pétroliers de la région, plusieurs roquettes ont été tirées depuis ces vedettes en direction des terminaux d’al-Sedra et Ras Lanouf. Un réservoir au sud du port d’al-Sedra, touché, par une roquette a pris feu. Mais la riposte des soldats a permis aux forces armées de repousser les assaillants. Trois vedettes ont été endommagées et quatre soldats ont perdu la vie dans cette attaque.
Les théâtres de ces affrontements, les terminaux d’al-Sedra, de Ras Lanouf, sont les plus importants du pays et font partie de ce qui est communément appelé le « Croissant pétrolier ». Les combats qui s’y déroulent depuis plusieurs jours ont fait la production de brut dans le pays de 800 000 barils/ jour avant le début des combats le 13 décembre à 350 000 b/j.
Dans le même temps, une autre attaque a été menée par des miliciens contre les membres du bataillon 136, affilié à l’armée mais dont la plupart des membres sont des combattants originaires d’une tribu loyale au général à la retraite Khalifa Haftar, chargés de surveiller une centrale électrique à l’ouest de Syrte. Au moins 18 soldats et un milicien ont été tués dans ces combats. Sur un autre front de combats plus à l’est dans le pays, les troupes fidèles au général Haftar ont perdu plusieurs positions ces dernières 24 heures dans le quartier Al-Lithi, à Benghazi.