Aux antipodes de la religion musulmane, l’attentat contre le journal français Charlie Hebdo a été dénoncé jeudi par le président nigérien Mahamadou Issoufou.
« Ceux qui l’ont accompli sont les pires ennemis de l’Islam »,a-t-il déclaré dans un communiqué faisant apparaître la compassion de la nation nigérienne à l’égard de la France endeuillée, dans l’épreuve qu’elle traverse depuis l’attentat odieux contre le journal satyrique Charlie Hebdo, faisant une dizaine de victimes et des blessés.
Outre le deuil, c’est la « Liberté en général » qui est frappée dans son cœur par les actes terroristes. Chère aux Français, la liberté est aujourd’hui au cœur des débats sur la scène internationale.Bien plus que la liberté, c’est la sécurité de tous les peuples qui est en cause. A titre d’exemple, des tensions de guerres retentissent un peu partout dans le monde et en Afrique où, le Tchad, le Niger et le Cameroun sont sous la menace de la secte islamiste de Boko Haram.
En effet, la victoire de ce groupe dans le nord-est du pays, frontalier avec les trois Etats susvisés, annonce déjà un fort risque d’embrasement de la zone. La prise de Baga, grand carrefour agricole et commercial du nord-est du Nigeria où est située une importante base militaire, signifie que Boko Haram s’est ouvert d’importantes voies de ravitaillement (depuis l’étranger) pour ses combattants basés au Nigeria, en armes, munitions et autres équipements.
Au-delà des condoléances, présentées par le Président nigérien à la France, son pays est presque déstabilisé de l’intérieur par l’opposition et de l’extérieur par la menace terroriste de Boko Haram.