Les événements qui ont cours sur le territoire nigérien, tout comme ceux qui se déroulent le long de ses frontières, donnent du fil à retordre au chef de l’Etat Mamadou Issoufou.
Non seulement le pays le plus pauvre du monde est en alerte pour relever un double défi sécuritaire et humanitaire face à l’action de Boko Haram, mais il est également en mauvaise relation avec la monarchie wahhabite.
D’un côté, Boko Haram la secte islamiste nigériane avance de plus en plus vers le Sud-est du Niger, semant le trouble et la terreur au milieu des populations nigérienne qui attendent de leur président des explications relatives à l’annulation de sa visite en Arabie Saoudite.
« Nous sommes en train de sécuriser nos frontières avec les patrouilles rurales et celles des forces et de défenses et de sécurité pour assurer la quiétude de nos populations » a déclaré le préfet de Diffa. Cette région accueille, depuis plusieurs mois, des milliers de déplacés fuyant les combats entre les forces Nigérianes et les islamistes de Boko Haram.
Ajoutée à ces difficultés, la brouille diplomatique entre le Niger et l’Arabie Saoudite, qui, si elle s’avère vraie ne sera nullement profitable à ce pays africain.
Le climat politique se trouve encore affecté par l’affaire de la Cour Constitutionnelle nigérienne qui serait disqualifiée à organiser les élections présidentielles de 2016.