Par le biais d’un communiqué posté mardi 1er septembre sur le réseau social Twitter, le groupe Etat Islamique (EI) a affirmé que l’une de ses branches avait pris pour cible le siège de Mellitah Oil and Gas au moyen d’une voiture piégée dans le secteur de Dhahra au centre-ville de la capitale libyenne, Tripoli. Survenue lundi à proximité des locaux de cette entreprise, qui est une joint-venture entre l’italien ENI et la compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), cette explosion avait fait au moins un blessé.
Sur la même avenue que le siège de Mellitah se trouvent également une filiale de la banque gouvernementale Al-Jumhouriya et un bureau de la poste nationale de même que plusieurs représentations diplomatiques dont les ambassades de l’Arabie Saoudite et des Pays-Bas. Ainsi, cette attaque a endommagé l’immeuble abritant les locaux de Mellitah tout comme d’autres bâtiments au voisinage. Par voie de communiqué rendu public sur son site web, la NOC a fait savoir que « cet attentat (n’avait) fait aucune victime parmi les employés de la compagnie Mellitah … et (que) les dégâts matériels (n’étaient) pas importants ». A ce propos, seules les vitres de la façade nord-ouest du bâtiment ont été affectées par l’explosion. Par la suite, la compagnie libyenne de pétrole a indiqué que cet attentat n’aura aucun impact sur les activités. Dans la foulée, la NOC a demandé aux autorités compétentes de faire tout leur possible pour identifier les auteurs de cet attentat.
Depuis la fin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye n’est jamais sortie du chaos. Ce qui y a favorisé l’établissement de divers mouvements islamistes dont l’organisation de l’Etat Islamique (EI).