La menace terroriste et la prolifération des groupes terroristes et séparatistes dans le Sahel ont fait l’objet de profonds échanges entre le président Nigérien Issoufou Mahamadou et son homologue Malien Ibrahim Boubacar Keïta, à l’occasion de la visite de travail de ce dernier à Niamey.
Face à la recrudescence du terrorisme dans la zone sahélo-saharienne, les deux dirigeants ont réaffirmé leur volonté de conjuguer leurs efforts dans la lutte contre ce fléau pour rétablir la sécurité, la stabilité et la paix dans la sous-région.
Au niveau bilatéral, les deux Etats voisins entretiennent d’excellentes relations, une dynamique que les deux chefs d’Etat tiennent à tout mettre en œuvre pour la renforcer et la développer davantage.
Ainsi, les deux parties se sont félicitées du processus de Nouakchott et se sont engagées à la mise en œuvre du plan africain destiné à rétablir et consolider la paix et la sécurité dans la zone du Sahel et du Sahara. Ce processus vise notamment à renforcer la coopération régionale en matière de sécurité et comporte également des interactions avec les organisations régionales et sous-régionales, ainsi qu’avec les Nations unies et des partenaires internationaux.
Après le transfert d’autorité de la mission africaine (MISMA) à la MINUSMA, placée sous l’égide des Nations unies, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a jugé nécessaire de maintenir une présence de l’UA afin d’accompagner le Mali et les pays de la région dans leurs efforts de stabilisation et de développement. L’organe chargé d’exécuter cette tâche est la Mission de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel (MISAHEL). « Nous sommes optimistes parce que le terrorisme n’a pas d’avenir dans notre sous-région surtout qu’il est rejeté par les peuples », a tenu à rappeler le chef de l’Etat du Niger.