Lors du referendum de dimanche qui devait trancher sur la nécessité de modifier la constitution au niveau du mandat présidentiel, les sénégalais ont voté pour un système de quinquennat, marquant une victoire pour le président Macky Sall qui avait fait de ce vote populaire un combat personnel.
Mais si le « Oui » l’a remporté au referendum constitutionnel de dimanche au Sénégal, c’est à une faible participation à ce scrutin. Malgré tout, la victoire du « Oui » n’est pas passée inaperçue. La promesse faite par le président Macky Sall lors de son élection en 2012 a été tenue, et ce en dépit des résistances d’une partie de la classe politique sénégalaise qui était farouchement opposée à une modification constitutionnelle à ce niveau.
Elu face à Abdoulaye Wade (2000-2012) qui briguait un troisième mandat, Macky Sall avait promis durant sa campagne présidentielle le retour du quinquennat avec effet immédiat. Promesse tenue jusqu’au bout malgré de fortes résistances de la part de certains politiciens sénégalais.
Cette révision constitutionnelle proposée par le président Macky Sall comporte 15 points, dont la réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans. Elle porte également sur le renforcement des droits des citoyens et de l’opposition, ainsi que des pouvoirs législatif et judiciaire. Une panoplie de changements qui assoit des bases démocratiques plus solides pour les futures générations de sénégalais.
Figurant parmi les pays les plus démocratiques à l’échelle africaine, le Sénégal a toujours été l’un des élèves les plus sages au niveau des réformes démocratique. Ce nouveau referendum vient d’ailleurs conforter cette thèse. Une exception au niveau continental qui se démarque positivement par rapport aux nombreux pays du continent où des réformes constitutionnelles inverses ont été mises place pour allonger les mandats présidentiels.