Au moins quatre personnes dont une fillette ont été tuées par des tirs de roquettes sur la capitale libyenne Tripoli. L’aéroport est également touché.
La mission de l’ONU en Libye (Manul) a déploré sur Twitter « un spectacle devenu très familier mais terrifiant ».
Le Gouvernement d’union nationale (GNA) déplore au moins 19 morts et plus de 66 civils blessés depuis mercredi.
Cette guerre fratricide est alimentée par des pays étrangers, européens et arabes.
La Turquie qui soutient le gouvernement de Tripoli reconnu par l’ONU, a menacé dimanche de prendre pour « cible » les troupes dissidentes du maréchal Khalifa Haftar, si les attaques contre les « intérêts » turcs en Libye se poursuivaient.
Pour rappel, l’armée nationale libyenne dirigée par Khalifa Haftar a été lancée dans la nuit du 7 mai avec une série de 18 frappes aériennes visant la ville de Misrata. L’académie militaire de la ville, son centre d’opération dirigée par des soldats turcs ainsi que les dépôts de munitions à l’aéroport ont été visés.
Après cette première série de frappes visant Misrata, l’aviation de l’ANL a pilonné les positions des forces du gouvernement d’union nationale dans plusieurs villes : Zliten, Gheryane, Ejeilat et Zouara.
Les Etats-Unis avait accusé la Russie d’aggraver le conflit selon un rapport de l’ONU qui confirme la présence de mercenaires du groupe russe Wagner aux côtés du maréchal Khalifa Haftar.
Le conflit qui a fait jusqu’à présent des centaines de morts, de blessés ainsi que plus de 200.000 déplacés, est aggravé par le Covid-19 et la rupture d’eau.